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Le mouton rebelle
30 avril 2010

Qui a dit qu'il n'y avait plus d'empereur en chine??

Sarkozy en Chine : jusqu'où faut-il faire la courbette ?
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Commentaires
B
...georges freches « la revolution culturelle n’a pas fait de victime »
M
le boucher de Lhassa[vache]
B
Un vent de panique est en train de décoiffer le globe : la Chine nous inonde, les Chinois nous possèdent ! T-shirts, jupes, chaussettes, casquettes, jouets, robots-mixeurs, ratatine-ordures, tourniquettes à faire la vinaigrette, la camelote déversée au kilomètre par leurs usines-casernes submerge la planète. Face à l’ahurissante compétitivité du travailleur chinois, capable de bosser douze heures par jour et sept jours sur sept pour une cuillérée de Nuoc-Mâm, même l’ouvrier-esclave du Bengladesh est un privilégié condamné à disparaître. Certes, à toute chose malheur est bon : la colossale croissance du marché chinois offre un bassin d’écoulement à nos propres surplus, nos bagnoles, nos parfums, nos Roquefort, nos TGV, nos BHL, nos Airbus, nos armements. Mais le jour viendra où tout ça aussi sera produit en Chine. Comment ont-ils fait ? Où cachent-ils l’accélérateur à particules qui a fait passer les Chinois de la dictature du prolétariat à la tyrannie du capitalisme ? Les gardes rouges ont-ils été enlevés par des extraterrestres, soumis à un reformatage en règle et renvoyés chez eux avec les œuvres complètes de Bill Gates tatouées dans le disque dur ? Ces questions alertent l’opinion mondiale. Pour en percer le secret, le point de vue de nos maoïstes à nous serait sûrement d’une aide précieuse. L’ennui, c’est que l’espèce se fait rare. Nos services de paléontologie nous signalent bien la survivance de quelques échantillons, mais leur Grande marche les mène rarement plus loin qu’à la friterie du coin. Heureuse-ment, il y a les « ex ». Leur parcours est éclairant : dans l’infiniment petit, il restitue assez bien l’évolution de la Chine populaire. Prenez François Ewald, Serge July, Alain Geismar ou Roland Castro. Au début des années soixante-dix, ces quatre-là militaient ensemble à la « Gauche prolétarienne » et agitaient farouchement le portrait joufflu du Grand timonier. « Pour renverser l’autorité de la classe bourgeoise, la population humiliée aura raison d’installer une brève période de terreur […]. Il est difficile de s’attaquer à l’autorité d’une classe sans que quelques têtes de membres de cette classe se promènent au bout d’une pique », jacassaient-ils dans la Cause du peuple.<br /> <br /> Trente ans plus tard, c’est la tête des prolos que François Ewald s’emploie à promener au bout d’une pique, avec nettement plus d’efficacité : devenu directeur à la Fédération française des sociétés d’assurances, l’ex-mao est aujourd’hui l’un des idéologues les plus influents du Medef, où il a conçu les plans de la « refondation sociale » chère au baron Seillière. C’est à un autre baron, de Rothschild cette fois, que son camarade Serge July vient de brader la dépouille de Libération. Le grand bond en avant a maintenant pour destination les petits fours des ministères, où le gros Serge est toujours le premier à se propulser au buffet. Quant au troisième larron, l’inspecteur d’académie Alain Geismar, il renverse « l’autorité de la classe bourgeoise » en nouant chaque matin le bavoir de son mentor Claude Allègre (dont il fut le conseiller à l’époque du « mammouth ») et en terrorisant le petit personnel de l’Éducation nationale, où son despotisme est légendaire. Et ne parlons pas de l’architecte Roland Castro, qui a successivement embrassé la cause de Mao, du PS, de Charles Pasqua, de Robert Hue… Quatre maoïstes, et résultat ? Un idéologue du Medef, un patron de presse, un notable socialiste, un parasite mondain. [G]Alors, imaginez quand ils sont plusieurs millions !<br /> [/G]<br /> Publié dans CQFD n°20, février 2005.
C
Grave la honte
B
Y a les hommes dignes...et y a les autres[vache]
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