Le Turkestan Oriental rebaptisé Région "autonome" du peuple ouïghour du Xinjiang.
Géographie
Le Turkestan oriental, connu aussi sous le nom de "Région Autonome Ouighoure du Xinjiang chinois", se situe au coeur de l'Asie, au nord-ouest de la chine. Le Xinjiang a une frontière de 5.400 km touchant huit pays. Il a une superficie de 1.626.000 km2 et occupe un sixième du territoire chinois. Sa superficie était de 1.820.000 km2 en 1949 d'après des actes officiels. La partie perdue de cette terre a été rattachée aux provinces chinoises du Qinghai et du Gansu après que les communistes chinois aient envahi le Turkestan Oriental en 1949.
Le Turkestan Oriental est le pays des Ouighours, parlant turc, et d'autres peuples d'Asie centrale comme les Kazaks, les Kyrgyz, les Tatars, les Uzbeks, et les Tajiks. Selon le dernier recensement chinois, la population de ces musulmans est de légèrement plus de 11 millions, parmi lesquels, 8,68 millions de Ouighours constituent la majorité.
Populations
En 1949, les populations musulmanes constituaient 96% de la population, et les chinois comprenant principalement des militaires et des fonctionnaires constituaient 4%. Après 48 ans de colonisation massive, la population musulmane est tombée à 60% des 17 millions d'habitants, et la population chinoise est grimpée à 38%. Dans la plupart des villes, le rapport Ouighours / chinois est passé de 9 pour 1 à 1 pour 9. L'augmentation brutale de la population a apporté la pauvreté, la faim, le chômage et la maladie. Les forêts et les prairies ont été détruites pour répondre aux besoins des nouveaux colons.
Historiquement, le Turkestan fait partie de l'Asie centrale, pas de la chine. La population du Turkestan Oriental n'est pas chinoise, elle est Turque d'Asie centrale. Situés sur la route en soie, les Ouighours ont joué un rôle important dans les échanges culturels entre l'ouest et est, et ont développé leur propre culture et civilisation.
L'empire mandchou envahit le Turkestan Oriental en 1876 et l'annexe en le renommant "Xinjiang" ce qui veut dire "Nouveau Territoire" ou "Nouvelle Frontière", le 18 Novembre 1884.
Après que l'empire mandchou ait été renversé par les nationalistes chinois en 1911, le Turkestan Oriental est tombé sous la coupe du gouvernement chinois nationaliste. Les Ouighours, voulant se libérer de la domination étrangère, se sont soulevés à de nombreuses reprises contre le pouvoir chinois nationaliste et par deux fois, en 1933 et 1944, ont réussi à installer une République indépendante du Turkestan Oriental.
La seconde République du Turkestan Oriental, qui est restée indépendante pendant 5 ans, est tombée sous la coupe de la chine communiste en 1949 après que ses dirigeants aient été tués dans un mystérieux accident d'avion en se rendant à une réunion avec le président chinois mao tsetoung. Depuis lors, la chine communiste exerce un pouvoir colonial sur le Turkestan Oriental.
Essais Nucléaires - Depuis 1961, la chine a fait exploser 46 bombes nucléaires sur le site de Lop Nur au Turkestan Oriental. Les retombées radioactives ont créé en 35 ans un désastre écologique, polluant les sols, l'eau, les plantes et la nourriture, ce qui aurait entraîné la mort de 200.000 personnes. Une recherche récente menée secrètement par une équipe scientifique anglaise a révélé une grave pollution nucléaire et une augmentation dramatique des taux de cancer.
Camps de Travail - La chine a construit ses plus grands Camps de Travail forcé (Laogai) au Turkestan Oriental, y faisant venir des criminels de toute la chine. Chaque année des dizaines de criminels parviennent à s'évader et se déchaînent sur les villages environnants. Tous les criminels sont contraints de s'installer au Turkestan Oriental après avoir purgé leur peine.
La résistance ouighoure est très active sur place et des attentats à la bombe visent régulièrement les administrations et les infrastructures chinoises.
L'ennemie publique n°1 de la Chine
Rebiya Kadeer ou la cause ouïgoure Rebiya Kadeer, militante en exil qui se bat pour les droits de la minorité ouïgoure du Turkestan oriental, occupé par la chine depuis 1949. Rebiya Kadeer vient de loin. Depuis qu'elle a été libérée de prison en chine en 2005, la présidente du Congrès mondial ouïghour fait le tour du monde pour exposer les abus de droits humains à l'encontre de son peuple dans la province chinoise de Xinjiang.
Rebiya Kadeer a témoigné de l'assimilation culturelle à laquelle son peuple fait face. Elle affirme que les enfants ouïghours sont transférés dans d'autres régions de la chine où ils sont obligés d'apprendre le chinois et la manière de vie chinoise. De plus, elle soutient que 240,000 jeunes femmes ont été retirées de chez elle et empêchées d'y retourner. Au même moment, les autorités chinoises encouragent des milliers de chinois han à emménager au Xinjiang, une région riche en ressources naturelles…
Problèmes spécifiques de cette région, ainsi que les points communs avec le Tibet.
Le reportage complet pour comprendre leur révolte
Ci-dessous vidéo montrant des hans tabassant des ouviers ouighours
Témoignage ici